Jeudi 21 octobre 2021
Que je vous raconte les aventures de ma serviette de toilette : cette
nuit, Jens l’a faite tomber dans les toilettes ! Bon, que faire ?
Je mets la serviette dans une casserole avec de l’eau et la fais bien bouillir,
je pense que les bactéries sont bien cuites.
Nous allons, après le petit-déjeuner, faire un tour en ville. Nous entrons
dans une vieille boutique de chaussures, vêtements, choses pour la cuisine,
mais la dame nous arrête gentiment mais fermement : il faut mettre un masque
pour entrer dans la boutique, nous n’y avions pas pensé. Je veux acheter une
paire de sandales ou chaussures en plastique pour pouvoir marcher sur les
plages de galets. Elle a ce qu’il faut, pas de problème. J’achète aussi une
paire de lacets blancs … Nous parlons un peu de sa boutique depuis 1922 dans la
même famille ; son mari et elle sont la quatrième génération. De la
situation due au covid : ils ont du fermer trois mois en 2020 et trois
mois en 2021, c’est dur. Elle nous dit que la ville d’Astakós a 2000 habitants
en hiver et beaucoup plus en été. Et enfin, que dans trois semaines, ils vont
visiter Copenhague. Nous partons ensuite à 10 h 30, direction ouest, vers l’ile
d’Atokos, une ile inhabitée au milieu de la « mer intérieure », cette
mer bordée sur trois côtes par des iles ou de la terre. Pas de vent donc au
moteur. Nous reconnaissons bien la « One House Bay », cette baie où
il y a une minuscule chapelle et une seule maison. Nostalgie, nostalgie :
nous y avions passé une nuit en juin 2015 avec notre Maja. Le paysage est
toujours grandiose, avec des formations géologiques toutes plissées … mais nous
ne sommes pas les seuls, 10 bateaux y sont déjà. Nous ancrons puis nageons
jusqu’à la plage, à environ 150 m. J’étrenne mes chaussures en plastique et
peux enfin marcher sur les galets. Mais je n’ai pas l’appareil photo avec moi,
il est resté sur le bateau, je ne siais pas comment le porter en nageant sans
le mouiller, donc pas de photos de terre. Je trouve quelques bouts de verre que
je mets dans une chaussure pour les rapporter au bateau. Lunch, stillestund,
puis Jens répare l’autopilote.
Suite des aventures de ma serviette : elle est tombée cette nuit parce
qu’elle n’avait pas d’attache. Et c’est la qu’interviennent les lacets blancs.
J’en utilise 10 cm pour faire une attache. Et voilà.
En fin d’après-midi, les bateaux partent et nous ne restons que quatre qui
vont passer la nuit ici. Nous dinons tôt pour avoir encore du jour. Nous
allumons la lanterne en haut du mat que l’on doit avoir quand on est ancré,
puis soirée tranquille … jusqu’à 23 h. De
23 h à 2 h du matin, des vagues entrent dans la baie et font bien bouger les
bateaux. C’est curieux, il n’y a pas de vent et il y a des vagues. Ce n’est pas
du clapot, plutôt une ondulation de la mer. Hera II monte et descend et nous n’arrivons
pas à dormir. Vers 2 h du matin, cela se calme et nous nous endormons.
Thursday, October 21, 2021
Let me tell you about the adventures of my towel: last
night, Jens dropped it in the toilet! So what to do? I put the towel in a pot with
water and boil it well, I think the bacteria are well cooked.
After breakfast, we walk in the town. We enter an old
shop for shoes, clothes, things for the kitchen, but the lady stops us gently
but firmly: we have to put on a mask to enter the shop, we had not thought of
it. I want to buy a pair of sandals or plastic shoes so that I can walk on the
pebble on the beaches. She's got what it takes, no problem. I also buy a pair
of white shoe laces… We talkg about her shop which is since 1922 in the same
family; she and her husband are the fourth generation; the situation due to the
covid: they had to close three months in 2020 and three months in 2021, it's
hard. She tells us that the city of Astakós has 2,000 inhabitants in winter and
many more in summer. And finally, that in three weeks, they will be visiting
Copenhagen. We then leave at 10:30 am, heading west, towards the island of
Atokos, an uninhabited island in the middle of the "inland sea", this
sea bordered on three sides by islands or land. No wind therefore motoring. We
recognize the “One House Bay”, this bay where there is a tiny chapel and a
single house. Nostalgia, nostalgia: we spent one night there in June 2015 with
our Maja. The landscape is always grandiose, with all folded geological
formations… but we are not the only ones, 10 boats are already here. We anchor
and swim to the beach, about 150m away. I wear my plastic shoes and can finally
walk on the pebbles. But I don't have the camera with me, it stayed on the
boat, I didn't know how to carry it while swimming without getting it wet, so
no photos of land. I find a few pieces of glass that I put in a shoe to bring
them back to the boat. Lunch, stillestund, then Jens fixes the autopilot.
Continuation of the adventures of my towel: it fell
last night because it was not attached. And that's where the white shoe laces
come in. I use 10 cm of it to sew an attach (?) on my towel. And that’s it.
At the end of the afternoon, the boats leave and there
are only four of us who will spend the night here. We dine early to have some
daylight. We light the lantern at the top of the mast that we must have when we
are anchored, then quiet evening ... until 11 p.m. From 11 p.m. to 2 a.m.,
waves enter the bay and make the boats move well. It's odd, there is no wind
and there are waves. It’s not choppy water, more a ripple of the sea. Hera II
goes up and down and we can't sleep. Around 2 a.m., it calmed down and we fell
asleep.
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